mercredi 9 mars 2011

La réalité.

  1. SIDÉRATION
  2. DÉNI
  3. COLÈRE
  4. TRISTESSE
  5. ACCEPTATION

vendredi 20 août 2010



requiem pour une conne.

Ma douce,

Tu sais j'ai passé d'intenses instants de joie à tes côtés.
mais à ton goût visiblement pas si intenses.

J'ai pensé que nous serions d'éternelles amies, mais le destin en a voulu tout autrement, la vision que j'avais de notre amitié, était gâteuse, faussée, trop utopique, altérée par le vice. Ma douce, je croyais en nous. Tout le monde nous enviait. Ce fut une année difficile, j'ignore si ma perte t'as affecté, il a fallut du temps pour soigné mes maux, causés par vos mots imbuvables, sales vipères. Ton absence me blesse, et face à toi, je me sens vulnérable, j'ai l'impression d'être ton jouet. Et pourtant je ne suis pas ta marionnette, je ne devrai pas avoir peur de toi, c'est toi la fautive qui a dit tout ces mots odieux. Tu me manques, tes frères, tes parents, tes grands mère me manquent, c'est affreux. Je ne peux remédier au vide que tu as laissé. J'aimerai seulement te demander une dernière faveur, celui de rester courtoise avec moi, et de ne pas détruire ce que je tente de créer, ce nouveau moi, où tu ne résideras pas, ce nouveau moi, sans toi car désormais, je le sais, toi et moi n'est plus, nous ne formons plus l'unité, nous existons indépendamment l'une de l'autre. J'avais placé tellement d'espoir en toi, tellement d'amour, de douceur. Tu n'as pas voulu de cette affection. Notre tandem était noble, et très convoité, tout ceci n'est plus et ça m'attriste une fin si injustifiée. J'imagine que j'ai dû te faire du mal, pour que tu dises toutes ces choses à mon égard, au point de dire ne jamais m'avoir aimé. Crois-tu que l'on se reparlera à la Rochelle, dans notre chère ville. Sache que la Rochelle, même sans toi, reste mon bout de paradis, mon morceau d'utopie, je me sens vivre sur cette terre. C'est la mienne, et je t'ordonne de me laisser découvrir ses moindres parcelles loin de toi.  Il ne faudra pas que face à toi, je me sente faible, car je ne le suis pas. Je refuse de me rabaisser à toi, je l'ai trop fait, je t'ai trop admiré, maintenant c'est terminé ma belle. Merci de m'avoir liberée de toi, j'attend à présent que tu te consumes de moi, pour être libre pour de bon, cesse de hanter les recoins de ma mémoire, oui tu y trouveras ce que tu recherches, les sourires, les regards, les rires que je garde nichés tout au fond, bien profond dans mon esprit, pour ne pas oublier ces doux instants, où j'aimais l'illusion de ton être, si je les garde en moi, c'est pour ne pas détester, l'être que tu es réellement. Je ne te reconnais plus ma belle. J'étais perdue et tu m'as repoussée au moment où j'avais un énorme besoin de l'être doux que tu étais.
Rassures toi, tu as gagné, mais ma belle, je suis bien plus forte que toi au fond. Je me dresse face à toi, debout, droite, la tête très haute. Je me suis relevée, tu vois, tu n'es pas le nombril de mon monde princesse. Tu n'es que figurante de mon passé, et une figurante de la moindre importance, tu ne vas devenir qu'un pâle souvenir, ni bon, ni mauvais, je ne te laisse que l'indifférence, et l'ignorance.
Ma belle, nous, n'existe plus, c'est toi contre moi. C'est un Adieu que je te fais là, mais restons courtoises, une bise, un sourire, un regard, et dans mon oeil, la braise d'un souvenir incandescent.

Je t'embrasse comme je t'aime. ( Et je ne t'aime pas ma douce. Je te déteste. Je te souhaite de sombrer dans tout ce qu'il y a de plus banale, et de plus ennuyeux.)

petit coeur Pimenté

dimanche 11 avril 2010

la saison des pissenlits.


Méfie toi petit amour. Méfie des blessures que l'on ne guérit pas, de mes mains qui caressent, mais ont eu tellement froid. Méfie toi de ma peau, elle se souvient de tout, de ce qui est trop beau et n'appartiens qu'aux fous. Méfie toi du passé de ma mémoire immense. Méfie toi, tu sais je me souviens de tout. Méfie toi de mes peurs qui reviennent parfois. Méfie toi tu bonheur souvent il n'attend pas. Méfie toi de ces chaînes que l'on se met au cou. Méfie toi de ma peine et du temps qui s'en va. Méfie toi de moi car parfois ça m'abîme. Mon amour, écoute. Nous ne nous ressemblons pas. Tu le sais, je te l'ai dit. Toi, tu ne rougis pas, tu ne te caches pas derrière tes cheveux. Si tu me ressemblais je ne saurais que te haïr. Tu es différent de moi, plus fort et plus fière. Tu crois que je t'aime, mais tu as tort, ce n'est plus vraiment un choix mais un besoin. Alors parfois quand tout est trop rouge, trop salé, je joue à me convaincre que j'y arriverais seule, mais tu as trop souvent défroissé ma peau, démêlé mes cheveux. J'éprouve souvent la nuit, le besoin de me levée boire un peu d'eau pour me rassurer. Me dire que tu ne disparaitra pas sous ton drap. Me laisser toute petite et toute laide, tu sais j'ai peur de perdre ma liberté. Tu sais que je garde mes petits maux pour moi. Je dépends de toi. Je ne peux pas n'empêcher de douter de tout, de tout le monde et tout le temps, de voir le vice en chacun et d'aller de déceptions en déceptions. J'ai sans cesse besoin de preuve d'amour, pour ne pas douter tout le temps, une sorte de monnaie d'échange, pour me sentir aimée. Je suis celle là, celle qui peut cracher à la figure tout en aimant démesurément. Je suis cette fille qui pleurs la bouche ouverte, tellement elle crève à chaque larme versée. Alors oui j'ai besoin de me sentir aimée plus que n'aime et oui je sais d'où ça vient, ça vient de très loin. Apprends moi, et vis moi petit amour. L'abandon est ce qui m'effraie le plus.

mardi 16 février 2010

Epicée.

L'enfer c'est les autres.
-Sartre-