vendredi 20 août 2010

requiem pour une conne.

Ma douce,

Tu sais j'ai passé d'intenses instants de joie à tes côtés.
mais à ton goût visiblement pas si intenses.

J'ai pensé que nous serions d'éternelles amies, mais le destin en a voulu tout autrement, la vision que j'avais de notre amitié, était gâteuse, faussée, trop utopique, altérée par le vice. Ma douce, je croyais en nous. Tout le monde nous enviait. Ce fut une année difficile, j'ignore si ma perte t'as affecté, il a fallut du temps pour soigné mes maux, causés par vos mots imbuvables, sales vipères. Ton absence me blesse, et face à toi, je me sens vulnérable, j'ai l'impression d'être ton jouet. Et pourtant je ne suis pas ta marionnette, je ne devrai pas avoir peur de toi, c'est toi la fautive qui a dit tout ces mots odieux. Tu me manques, tes frères, tes parents, tes grands mère me manquent, c'est affreux. Je ne peux remédier au vide que tu as laissé. J'aimerai seulement te demander une dernière faveur, celui de rester courtoise avec moi, et de ne pas détruire ce que je tente de créer, ce nouveau moi, où tu ne résideras pas, ce nouveau moi, sans toi car désormais, je le sais, toi et moi n'est plus, nous ne formons plus l'unité, nous existons indépendamment l'une de l'autre. J'avais placé tellement d'espoir en toi, tellement d'amour, de douceur. Tu n'as pas voulu de cette affection. Notre tandem était noble, et très convoité, tout ceci n'est plus et ça m'attriste une fin si injustifiée. J'imagine que j'ai dû te faire du mal, pour que tu dises toutes ces choses à mon égard, au point de dire ne jamais m'avoir aimé. Crois-tu que l'on se reparlera à la Rochelle, dans notre chère ville. Sache que la Rochelle, même sans toi, reste mon bout de paradis, mon morceau d'utopie, je me sens vivre sur cette terre. C'est la mienne, et je t'ordonne de me laisser découvrir ses moindres parcelles loin de toi.  Il ne faudra pas que face à toi, je me sente faible, car je ne le suis pas. Je refuse de me rabaisser à toi, je l'ai trop fait, je t'ai trop admiré, maintenant c'est terminé ma belle. Merci de m'avoir liberée de toi, j'attend à présent que tu te consumes de moi, pour être libre pour de bon, cesse de hanter les recoins de ma mémoire, oui tu y trouveras ce que tu recherches, les sourires, les regards, les rires que je garde nichés tout au fond, bien profond dans mon esprit, pour ne pas oublier ces doux instants, où j'aimais l'illusion de ton être, si je les garde en moi, c'est pour ne pas détester, l'être que tu es réellement. Je ne te reconnais plus ma belle. J'étais perdue et tu m'as repoussée au moment où j'avais un énorme besoin de l'être doux que tu étais.
Rassures toi, tu as gagné, mais ma belle, je suis bien plus forte que toi au fond. Je me dresse face à toi, debout, droite, la tête très haute. Je me suis relevée, tu vois, tu n'es pas le nombril de mon monde princesse. Tu n'es que figurante de mon passé, et une figurante de la moindre importance, tu ne vas devenir qu'un pâle souvenir, ni bon, ni mauvais, je ne te laisse que l'indifférence, et l'ignorance.
Ma belle, nous, n'existe plus, c'est toi contre moi. C'est un Adieu que je te fais là, mais restons courtoises, une bise, un sourire, un regard, et dans mon oeil, la braise d'un souvenir incandescent.

Je t'embrasse comme je t'aime. ( Et je ne t'aime pas ma douce. Je te déteste. Je te souhaite de sombrer dans tout ce qu'il y a de plus banale, et de plus ennuyeux.)

petit coeur Pimenté

1 commentaire:

  1. J'aimerais savoir combien de gens dorment encore à cet instant précis, j'aimerais disposer d'un compteur universel qui me permettrait de tout savoir à chaque seconde, combien de gens sont en train de tomber amoureux, combien s'embrassent, combien se quittent, combien se font renverser par des bus parce qu'ils étaient trop tristes pour regarder la route, etc. Combien ont une boule dans le ventre en pensant à la mauvaise personne, combien sont en train de mentir à leur petite amie pour aller en retrouver une autre, etc, j'aimerais savoir comment l'univers aime, savoir qui me ressemble, qui fait les mêmes erreurs, qui est tourmenté par les mêmes doutes. D'ailleurs j'ai pas mal de choses à lui demander, à l'univers.
    Est-ce qu'à force de mettre le même parfum la peau finit par l'absorber et l'exhaler d'elle-même ?
    Est-ce qu'on doit se sentir coupable de quelque chose qu'on a aimé ?
    Est-ce qu'on peut avoir honte de quelqu'un qu'on a aimé ?
    Est-ce qu'une parenthèse fermée constitue un espace-temps vierge ?
    etc etc etc.

    ARRÊTE DE TE POSER DES QUESTIONS ET AGIS

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petits mots